La famille du chroniqueur Geoffroi de Villehardouin (1ère partie) par M. Edouard de Saint Phalle, MA
À l’occasion de ses études sur la famille du chroniqueur Geoffroi de Villehardouin, maréchal de Champagne, mort vers 1218, M. de Saint Phalle a constaté que les principaux auteurs qui ont traité le sujet divergent sur les origines familiales de ce personnage.
Il a donc décidé de consacrer une première partie de sa communication à l’analyse des travaux de ces historiens afin « d’éliminer quelques erreurs, sans, bien entendu prétendre faire œuvre définitive » précise-t-il.
Tel était l’objet de la communication de ce jour dont l’auteur a confié la présentation au président Robert Fosset, un évènement imprévu l’ayant empêché d’être présent à cette séance.
Une seconde partie – à venir – de cette communication, traitera de la descendance de Geoffroi de Villehardouin, et particulièrement « des seigneurs de Lézinnes qui garderont jusqu’au XVe siècle des terres en Champagne ».
Les cent ans de Chanteloup, par M. Francis Tailleur, MA
M. Francis Tailleur rappelle que Le nom de Chanteloup, à Sainte-Savine, est associé depuis des décennies à une institution qui prend en charge des enfants handicapés. Le centenaire de cette institution, qui vient d’être récemment fêté, donne l’occasion de présenter les cinq structures qui s’y sont relayées et l’évolution de leurs missions :
- l’Ecole de Plein Air de la société Le Grand Air, accueillant les enfants de quartiers défavorisés de Troyes et Sainte-Savine, de 1923 à 1945 ;
- l’Ecole de Plein Air de la Ville de Troyes, accueillant les enfants troyens présentant une déficience intellectuelle ou physique légère, de 1947 à 1965 ;
- le Centre sanitaire, social et pédagogique de l’Enfance de la ville de Troyes, accueillant les enfants en situation de handicap auditif, moteur ou visuel, de 1965 à 2003 ;
- enfin, le Centre médico-social et pédagogique, devenu Institut Chanteloup en 2012, accueillant des enfants souffrant de ces mêmes handicaps.
À l’occasion de cette présentation, notre collègue a souligné l’action de deux personnalités qui ont particulièrement marqué l’histoire de l’institution : l’instituteur Charles Arpin (1879-1967), pionnier des colonies de vacances dans l’Aube, et l’instituteur Pierre Guérin (1924 – 2006), adepte de la pédagogie Freinet.