Les archives anciennes concernant les châtelains de Dienville ont disparu, mais des journaux, des manuscrits et des correspondances du XIXe siècle permettent de retracer les relations des Dienvillois avec leurs châtelains ; ces sources ont inspiré le sujet de cette communication à Madame Cordebar.

La conférencière relate divers actes, faits et anecdotes qui illustrent ces relations tantôt conflictuelles, tantôt bienveillantes, entre la population dienvilloise et les familles seigneuriales successives : le baron Pierre Grassin puis la famille Loménie au XVIIIe siècle ; la famille Vibraye au XIXe ; les familles de Reviers de Mauny, Lanez et Piot-Reviers au XXe.

La comtesse et le comte Loménie de Brienne

Cette présentation constitue la deuxième partie de la communication prononcée par madame Louvel le 19 mai 2023.

À la déclaration de la guerre, en 1914, Marcelle Lancelot Croce est contrainte de quitter l’Italie, où elle s’était établie. Elle y reviendra vers 1920, après avoir séjourné en France et particulièrement à Troyes. La date et le lieu de son décès n’ont pu être déterminés, ce qui « laisse un goût d’inachevé au portrait de Marcelle », déplore la conférencière.

Celle-ci retrace le parcours de l’artiste avant d’établir une typologie de son œuvre constituée de dessins, de pastels, d’huiles sur toile, de sculptures, de plâtres et surtout de médailles rondes ou carrées. Elle a légué la majeure partie de ses oeuvres au musée de Troyes, mais il s’en trouve aussi au musée d’Orsay, dans les musées italiens et, de manière plus inattendue, dans plusieurs musées américains.

Mme Louvel conclut en émettant le vœu qu’une exposition regroupe un jour ces œuvres « témoignage de la vie d’une femme artiste quelque peu avant­-gardiste, s’illustrant dans un domaine presqu’exclusivement masculin – les médailles – ayant osé s’affranchir des règles de son temps pour épouser un artiste étranger, s’expatriant et essayant de vivre de son art… »

Médailles à l’effigie du maréchal Foch et de Georges Clemenceau
Médaille réalisée pour accompagner le prix de poésie institué par la Société académique de l’Aube en 1918