Le petit carnet du prince de Saxe, par M. Thierry Leroy, MR
Les archives du prince de Saxe conservées aux Archives départementales de l’Aube comportent une liasse de musique instrumentale composant un petit carnet. Les partitions sont écrites d’une même main qui paraît être celle d’un musicien confirmé. Elles forment une compilation d’œuvres de plusieurs musiciens du XVIIIe siècle. Les nombreuses annotations et ratures dont elles sont revêtues indiquent qu’elles étaient destinées à l’entretien quotidien d’un instrumentiste accompli. Cet instrumentiste était-il le prince ?
Après s’être livré à une analyse du petit carnet, des œuvres qui y sont retranscrites et de leurs auteurs, le conférencier conclut que rien ne s’oppose à ce que ce prince, mélomane éclairé, ait effectivement été le compilateur de son petit carnet.
La Garde nationale de Villadin, par M. Gérard Saint-Paul, MR
En 1831, Villadin était le chef-lieu d’un bataillon cantonal de la Garde Nationale fort de 523 hommes dont 78 de Villadin même : 62 fantassins et 16 sapeurs-pompiers. Les autres gardes nationaux étaient de Pâlis, Planty, Mesnil-St-Loup, Faux-Villecerf, Saint-Lupien. Les hommes de chaque commune formaient une compagnie commandée par un capitaine. L’ensemble était sous les ordres d’un commandant, chef de bataillon, assisté d’un capitaine adjudant-major. Les officiers et sous-officiers étaient élus démocratiquement par leurs hommes, tous les trois ans.
Le conférencier rappelle les évolutions de la Garde nationale de Villadin depuis sa création en 1789 à sa dernière réorganisation en 1870. Il retrace les évènements qui ont marqué sont fonctionnement et conclut en rappelant la mémoire de l’un de ses héros, Jules Douine, mort pour la France en 1870 et dont la tombe est toujours entretenue au cimetière de Villadin par le Souvenir français.
La tombe de Jules Douine, garde national de Villadin tué au combat contre les troupes wurtembergeoise à Nogent-sur-Seine le 25 octobre 1870.