M. Gérard André complète ici la première partie de sa conférence prononcée le 19 mai dernier en poursuivant son étude des différentes formes sous lesquelles « s’est manifestée et se manifeste encore aujourd’hui la renommée de Chrétien de Troyes dans la ville dont il se réclamait ».

Dans le domaine littéraire, l’écrivain a été honoré en 1994 par l’instauration d’un prix « Chrétien de Troyes » dédié à la jeunesse. Mais cette  même année a surtout été marquée par l’inauguration, à Troyes, de la publication des œuvres complètes de Chrétien de Troyes par les éditions Gallimard/La Pléiade.

La réussite fut moindre dans le domaine monumental : pour des raisons diverses, un projet de monument élaboré avant la dernière guerre ne put aboutir, de même que l’installation d’une porte monumentale au début des années 2000.

M. Gérard André évoque encore la candidature de Troyes, en 2008, au titre du patrimoine immatériel de l’humanité, incarné notamment par Chrétien de Troyes ; il rappelle diverses publications et expositions consacrées au personnage ainsi qu’une œuvre de street art installée place de la Halle en 2019.

En conclusion, il déplore que « la visibilité de Chrétien dans la ville reste trop discrète » et que le personnage n’ait pas « l’exposition qu’il mérite dans la ville que son nom célèbre… »

Porte Chrétien de Troyes (Cliché : galerie Éric Dumont).

Les conséquences néfastes de la production de gaz à effet de serre sur notre environnement impose de favoriser désormais les énergies non émettrices de carbone. L’utilisation de l’hydrogène apparaît comme l’une des voies de cette reconversion énergétique.

L’hydrogène est l’élément chimique le plus présent dans l’univers. On le trouve sous forme de gisements naturels (hydrogène blanc) ; il est aussi produit au moyen de divers procédés industriels, mais seul l’hydrogène issu de la production électrique, par électrolyse, répond à l’impératif de décarbonation (hydrogène vert).

Après avoir rappelé les conséquences des émissions de gaz carbonique sur le climat, M. Gérard Menuel expose les enjeux de la nécessaire reconversion énergétique et présente différentes études prometteuses d’utilisation de l’hydrogène dans les domaines des transports routier, maritime, aérien et ferroviaire. Il décrit aussi des réalisations relatives à la production locale d’hydrogène, à sa production en circuit court, à son utilisation par des taxis parisiens et par un fabricant de tricyles de livraison.

M. Menuel observe que : « La nécessaire transition énergétique a et aura un coût car elle passe essentiellement par des investissements lourds et des modes de productions énergétiques vertueux mais coûteux. Mais, conclut-il, « ces coûts de productions énergétiques propres sans rejet de gaz à effet de serre ne méritent-ils pas d’être comparés à ceux prévisibles, si rien n’était fait, à ceux du dérèglement climatique et de ses conséquences aux niveaux environnemental, social et économique ? »

Avions fonctionnant à l’hydrogène
Barge propre
Tricycle de livraison fonctionnant à l’hydrogène